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Due elementi a forma di croce compongono la Croce e fanno di Essa una sola opera poichè due sono i tempi fondamentali che marcano il percorso terrestre di Nostro Signore Gesù Cristo : la sua Morte sulla croce e la sua Risurrezione dal sepolcro.

Perciò, la glorificazione di questi istanti che orientano per sempre la Storia dell’uomo, è suggerita nella Croce, con tutta la prudenza che richiede l'interpretazione artistica di un tale Avvenimento.

La base, il fusto della Croce, concerne l’immagine del corpo mortale nella sua apparente fissità, espressa in questo caso attraverso l’idea d'un sarcofago che inghiotte, involucro anch'esso cruciforme nel quale ogni identità terrestre è cancellata.

Dalla fenditura a croce, si staglia la Croce trionfante, "gemmata", liberata dal suo aspetto doloroso. Essa è caratterizzata da virtù di riflessione, trasparenza e penetrabilità dello sguardo. Cangiante a causa dei giochi di rifrazione della luce, da certi punti di vista è discreta e da altri splendente : appare e scompare.
Per trasparenza e opalescenza, i cristalli di solfato di calcio non hanno la stessa luce del freddo silicio ; ciò conferisce corpo e luminosità organica alla forma di per sè spoglia di una croce.

Tutte queste proprietà fisiche, sfruttate dal punto di vista dell'arte, devono permettere di sfiorare il senso della misteriosa bellezza del Risorto.

Pline l'Ancien nous apprend que ce type de gypse était nommé “pierre spéculaire” (lapis specularis) au temps de Jésus-Christ. C’était le sulfate de calcium cristallisé qu’on employait également en guise de vitres, disposées de manière à imiter le plumage de la queue du paon.

Deux éléments cruciformes composent la Croix et font d’Elle une seule oeuvre car deux temps fondamentaux marquent le parcours terrestre de Notre Seigneur Jésus-Christ, sa Mort sur la Croix et sa Résurrection du sépulcre.
Ainsi, la glorification de ces instants qui orientent à jamais l’Histoire de l’homme, nous l’avons suggérée dans la Croix, avec toute la prudence que demande l’ interprétation artistique d’un tel Avènement.
Le bas , le fût de la Croix, concerne l’image du corps mortel dans sa fixité apparente, exprimée dans ce cas par l’idée d’un sarcophage qui l’engloutit, enveloppe elle-même cruciforme, dans laquelle toute identité terrestre s’efface.
Par la fente cruciforme, le haut dépasse ce réceptacle physique. C’est la Croix “angélique”, libérée de son aspect douloureux. Elle est caractérisée par des vertus de réflexion, de transparence et de pénétrabilité du regard. Chatoyante au gré des jeux de réfraction de lumière, de certains points de vue elle est discrète et d’autres resplendissante. De par leur transparence et opalescence les cristaux de sulfate de calcium ne transmettent pas la même lumière que la froide silice ; cela confère corps et luminosité organique à la forme dépouillée de la croix.
Toutes ces propriétés physiques, utilisées du point de vue de l’art, doivent permettre d’effleurer le sens de la mystérieuse beauté du Ressucité.