La
fonte battesimale è costituita da una vasca, da un "raggio"
sormontato da una croce e da una forma di colomba scolpita in talco.
La vasca riposa su una base d'acciaio termolaccato bianco: una cascata di
otto colonnine attorciliate e un ottagono stellato saldano l'insieme ancorando
il tutto al pavimento.
La vasca è un recipiente di rame a base ottagonale la cui forma ricorda
una gemma tagliata.
I
lati di questa costruzione convergono al centro; perciò quando la vasca
è riempita d'acqua, essa ricorda una foglia d'alchemilla: nel cuore
poligonale di questa pianta selvaggia la rugiada si condensa come una perla
e all'occhio il liquido sembra cristallo.
Dopo l'acqua con cui battezza Giovanni, arriverà Colui che battezza
"nello Spirito Santo e nel fuoco" (Matteo; 3 -11 ). Giovanni Battista
testimonia : “ ho visto lo Spirito scendere dal cielo a guisa di colomba
e posarsi su di lui."” ( Giovanni ; 1- 32 ).
Come lo Spirito aleggiava sulle acque primordiali, dal bordo della vasca una
colomba guarda l'acqua del battesimo in relazione privilegiata con il bimbo
immerso : solo lui può a sua volta vederla dal suo particolare punto
di vista.
La
colomba è scolpita in talco dei Pirenei. Candore opalescenza e dolcezza
predispongono questo minerale a risvegliare in noi le sensazioni dell'infanzia
e a tradurre "l'apparenza corporea" dello Spirito (Luca; 3 - 22)
in un luogo destinato al battesimo per immersione di giovani bambini.
Il simbolo dello Sprito Santo è collocato in basso sul raggio d'acciaio
nel quale abbiamo realizzato una cristallizzazione di bismuto. Questa colata
metallica proviene dalla Croce che domina in alto la composizione. Ci ricorda
che da essa cola il sangue e l'acqua sgorgati dal costato trafitto di Cristo
col quale è stata fondata la Chiesa.
In questo modo l'idea di effusione della divino amore celeste è materializzata
sottoforma di colata metallica iridescente che pare sboccare nella vasca.
Tuttavia questo movimento non s'arresta alla figura della colomba ma si propaga
giù lungo le bianche colonne attorciliate. L’onda sborda, scorre
si spande e si fissa poi nell'ottagono stellato sul suolo.
Il giorno del battesimo ci rimanda all'ottavo giorno : quello della resurrezione.
Les
fonts baptismaux sont constitués d’une cuve baptismale, de son
support et d’un “rayon” surmonté d’une croix
( Hauteur = cm 302 et diamètre = cm 105 ).
La cuve est un récipient de cuivre à base octogonale dont la
forme rappelle celle d’une gemme taillée. A l’intérieur,
le cuivre est poli. Les arêtes de cette construction convergent au centre;
aussi, lorsqu’elle recueille l’eau baptismale, elle semble une
feuille d’alchémille : dans le coeur de cette plante sauvage,
la rosée se condense comme une perle. A l’extérieur par
contre, le métal a été travaillé de façon
à prendre une patine turquoise d’aspect pastel dont les touches
s’organisent suivant un rythme d’ondes. Elle repose sur un socle
d’acier laqué, retombant en une cascade de huit torsades. Un
octogone étoilé les soude à la base et ancre le support
au sol.
Après l’eau, dont baptise Jean, arrive celui qui baptise “dans
l’Esprit Saint et le feu” ( Matthieu; 3 -11 ). Jean le Baptiste
témoigne : “ J’ai vu l’Esprit, tel une colombe, descendre
du ciel et demeurer sur lui” ( Jean; 1- 32 ).
Comme l’Esprit planait sur l’eau originelle, du bord des fonts,
une colombe contemple l’eau du baptême, en relation privilégiée
avec l’enfant immergé : lui seul pouvant à son tour la
percevoir selon son angle de vision .
L’oiseau est sculpté dans une pierre de talc (stéatite)
provenant de la carrière de Trimouns (Ariège). Blancheur, opalescence,
douceur, tout prédisposait ce minéral, relié aussi à
nos sensations d’enfance, à traduire cette “apparence corporelle”
( Luc; 3 - 22 ) en un lieu destiné au baptême par immersion de
jeunes enfants. Ce symbole est placé au bas d’un “rayon”
d’acier dans lequel a été réalisé une cristallisation
de bismuth. Cette coulée métallique semble provenir de la Croix
qui domine la composition. Elle nous rappelle que par l’eau et le sang
jaillis du flanc du Christ crucifié a été fondée
l’Eglise.
Ainsi l’idée d’effusion de l’onde céleste
est matérialisée sous forme d’écoulement métallique
iridescent qui paraît finir dans la cuve. Néanmoins ce mouvement
ne s’arrête pas à la figure de la colombe mais se propage
le long des blanches tiges torsadées. L’onde déborde,
ruisselle, s’épand et se fige dans l’octogone étoilé
du sol.
Le jour du baptême nous conduit au huitième jour : celui de la
résurrection.